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Cette exposition photographique met en lumière 24 cheffes d'entreprises néo aquitaines, aux parcours différents, agissant dans tous secteurs d’activité. Elles ont toutes le même point commun : défendre l’entrepreneuriat pour les femmes. Sur cette page, retrouvez leurs portraits, leurs interviews et conseils pour se lancer dans le monde de l’entrepreneuriat.

Marion Alexandre

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Marion Alexandre est créatrice et fabricante de papiers peints dans les Landes. Architecte d’intérieur de formation, elle a décidé de créer sa société en 2020. Son idée est venue lorsqu’elle travaillait pour un restaurant; Elle a voulu personnaliser le papier peint et donc de là est parti sont premier dessin. Puis son dessin, s’est transformé en collection.  

Votre métier représente-t-il une vraie passion pour vous ? 

« Oui complètement, le design d’espace de façon générale et l’aménagement des intérieurs sont des choses qui me passionnent. J’avais pour ambition à l’origine de sortir ma marque de décoration, mais le papier peint du restaurant a été l’élément déclencheur du lancement de mon entreprise. »

Marion est accompagnée par Initiative Landes et détentrice du Label Initiaive Remarquable. Elle a été finaliste nationale en 2023.

 

 

 

 

 

 

 

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Julie Tromas

Julie Tromas est une entreteneuse de 38 ans qui a créée l’institut de beauté Boudoir 86 à Poitiers. Elle a suivi des études professionnelles avec un bac pro vente, puis un CAP esthéticienne dans une école privée. Après avoir travaillé pour un grand groupe pendant 14 ans, Julie ne trouvait pas de possibilités d’évolution dans son travail, elle a donc décidé de se mettre à son compte.

Quels conseils donneriez-vous aux femmes qui souhaitent se lancer dans le monde de l’entrepreneuriat ?

« Il faut être bien armé physiquement et psychologiquement, mais surtout être entouré des bonnes personnes ». 

 Que pensez-vous de ce projet ?

« Je trouve cela super de mettre en valeur les différents types de métiers où sont présentes les femmes notamment ceux qui sont considérés comme des métiers d’hommes ». 

Julie a été accompagnée par Initiative Vienne.

 

 

 

 

Léa Lhomer

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Léa Lhomer est une entrepreneuse restauratrice qui a repris un restaurant un Niort. Depuis ses 11 ans, elle se rendait régulièrement manger dans ce restaurant avec sa famille, un restaurant qu’elle a toujours rêvée de reprendre. Quelques années plus tard, son rêve de petite fille se réalise, puisqu’avec son conjoint, ils ont repris ce restaurant.

Votre métier représente-t-il une vraie passion pour vous ?  

« Oui, c’est une vraie passion pour moi. Ce qui me rend heureuse dans ce métier, c’est qu’on apporte aux gens un côté enchanté et on leur fait partager un bon moment. On met nos clients en relation avec des producteurs grâce à la créativité de notre chef. C’est un métier d’échanges et de rencontres. »

Quels conseils donneriez-vous aux femmes qui souhaitent se lancer dans le monde de l’entrepreneuriat ?

« Il faut apprendre à dire non. Je suis une personne qui n’aime pas le conflit, et qui aime faire plaisir aux autres, c’est d’ailleurs pour cela que je fais ce métier. Mais il faut tout de même se protéger. Ce n’est pas parce qu’on est une femme qu’on doit forcément dire oui à tout, il faut apprendre à s’imposer.»

Léa a été accompagnée par Initiative Deux-Sèvres.

 

 

 

Blandine Chemouni

Portrait_Blandine_chemouni.jpgBlandine Chemouni est une entrepreneuse de 42 ans, qui a créé la marque de cosmétiques pour sportifs extrêmes « Jeewin ». Issue d’une formation initiale d’ingénieur en chimie, et après un tour du monde de 8 mois en sac à dos, Blandine a décidé de se lancer dans l’entrepreneuriat. Jeewin propose des produits pour la préparation, la protection et la récupération des sportifs avant ou après l’effort.

Quel est votre meilleur souvenir en tant qu’entrepreneuse ?

« J’ai plusieurs bons souvenirs, mais je pense que les meilleurs sont lorsque je suis sur les salons. Je travaille dans un domaine assez sympathique où il y a une bonne ambiance. Le fait de vendre des cosmétiques sportifs dans un monde assez masculin m’apporte de drôles d’anecdotes, certains pensent directement que je suis une esthéticienne par exemple ».

Quels conseils donneriez-vous aux femmes qui souhaitent se lancer dans le monde de l’entrepreneuriat ? 

« Malgré les différences de comportements de certains interlocuteurs quand ils s’adressent à une femme, il faut toujours rester fidèle à soi-même et avoir confiance en soi. Il faut surtout garder sa ligne directrice et ses valeurs, écouter les conseils mais surtout les comprendre afin de prendre ses propres décisions.

Blandine a été accompagnée par Initiative Landes.

 

 

Sophie Albouy

 

Sophie Albouy est une opticienne qui vit à l’île d’Oléron en Charente-Maritime. Elle a ouvert la boutique « Optique et lunetterie de Sophie » depuis le 20 juin 2022. Depuis, 17 ans, Sophie exerce le métier d’opticienne. « En tant qu’opticienne, on fait beaucoup de choses : il y a de l’accueil, du montage, des examens de vue, … Maintenant en tant qu’entrepreneuse, je fais la comptabilité, je gère mes stocks, je fais l’inventaire pour la fin d’année. Comme je débute en tant qu’entrepreneuse, je fais des grosses journées parfois jusqu’à 23h. »

Quels conseils donneriez-vous aux femmes qui souhaitent se lancer dans le monde de l’entrepreneuriat ? 

« Le conseil que je veux donner, est qu’en tant que femme nous ressentons comme une épée Damoclès: il faut penser à sa famille. Je pense qu’avant d’entreprendre, il faut être bien entourée, il ne faut pas non plus se jeter tête baissée, il faut que son projet soit viable. Notre entreprise est comme un autre bébé, il faut beaucoup d’énergie, il y a des hauts et des bas mais il ne faut pas se laisser démotiver et ne rien lâcher ». 

Quel est votre meilleur souvenir en tant qu’entrepreneuse ?

« Ce qui m’a marqué et qui est un très bon souvenir, c’est le prêt Initiative Charente-Maritime car il m’a prouvé que mon projet était viable et que je pouvais me lancer. Pour obtenir ce prêt, il faut passer devant un jury, donc de se préparer. Cela était un très bon souvenir. Un autre bon souvenir était l’inauguration de ma boutique. Là je me suis dit: la bataille ne fait que commencer. »

Sophie a été accompagnée par Initiative Charente Maritime.

 

Léa Vasquez

 

Léa Vazquez est une entrepreneuse chocolatière et pâtissière à Salies-de-Béarn qui à créer sa chocolaterie Fèves & Chocolats. A l’âge de 15 ans, Léa a commencé son apprentissage en pâtisserie, puis elle a passé son CAP chocolaterie à Hossegor. Elle a ensuite commencé à travailler dans plusieurs endroits de la région. Par la suite, Léa s’est retrouvée au chômage et a décidé d’ouvrir sa chocolaterie avec sa mère, une chocolaterie qui est à leur image.

Quelle est votre plus grande fierté dans votre travail ?

« Ma plus grande fierté aujourd’hui, c’est l’ouverture de ma chocolaterie. Ça n’a pas été simple au début, mais on a fini par y arriver. Ce qui est un petit peu compliqué dans l’entrepreneuriat, notamment dans mon métier, c’est qu’on est toujours tributaire des autres que ça soit pour la matière première, le packaging, …Les délais ne sont pas toujours respectés, ce qui peut être parfois compliqué. Cependant, tant qu’on aime ce que l’on fait c’est le principal, moi je suis passionnée par mon métier donc ce n’est pas un problème de me lever le matin et de travailler beaucoup. »

Quels conseils donneriez-vous aux femmes qui souhaitent se lancer dans le monde de l’entrepreneuriat ? 

« Le conseil que je pourrais donner aux femmes qui souhaitent se lancer, c’est de croire en elle. Ayez confiance en vous, car si on croit en notre projet, il n’y a pas de raison qu’on n’y arrive pas. Il faut juste se battre dans la vie et tout est possible quand on se donne les moyens. »

Léa a été accompagnée par Initiative Béarn.

 

 

Nawal Quinson

 

Nawal Quinson est une entrepreneuse fabricante de boissons à base de Kombucha. Elle a crée sa marque So-kombucha et met en vente ses produits sur son site web, mais également dans les magasins bio. « J’ai décidé de créer mon entreprise puisque j’ai eu un coup de cœur pour cette boisson que j’ai découverte en Amérique du Nord ».

Quelle est votre plus grande fierté dans votre travail ?

« Ma plus grande fierté dans mon travail c’est d’être partie de la page blanche et d’avoir réussi à créer cette marque avec tous ses parfums. C’est tout simplement génial. »

Avez-vous des associés dans votre entreprise ? Si oui, combien ?

« J’ai un formidable associé qui est mon mari. C’est une très belle aventure de couple et entrepreneurial ». 

Quels conseils donneriez-vous aux femmes qui souhaitent se lancer dans le monde de l’entrepreneuriat ? 

« Osez ! Il faut essayer et aller de l’avant ». Etre persévérant. 

 Nawal a été accompagnée par le réseau Initiative Lot-et-Garonne.

 

 

Claire Brunaud

 

Claire Brunaud est une entrepreneuse qui a créée « La Marmotte Gourmande », une biscuiterie biologique sans aucun allergène. Après 9 ans dans une pâtisserie dans la recherche et développement et responsable du service marketing, puis 4 ans dans une entreprise de produits animaliers, Claire a décidé de s’installer à son compte.

Quels conseils donneriez-vous aux femmes qui souhaitent se lancer dans le monde de l’entrepreneuriat ? 

« Être entourée ! Une femme qui va être seule à élever ses enfants, et n’a pas un bon entourage et une bonne stabilité va rencontrer des difficultés à gérer son entreprise. Etre à son compte, ce n’est pas toujours facile, il y a tous les aspects à gérer comme l’aspect financier. La rentabilité peut mettre plusieurs années à venir ».

Que pensez-vous de ce projet ?

« C’est très bien car on ne met pas assez les femmes entrepreneuses en valeur. Je trouve qu’en France, par rapport aux pays nordiques par exemple, on a tendance à dire que lorsqu’on travaille moins, on mérite moins son poste. Par exemple, avant j’étais cadre et si je ne travaillais pas 10h par jour je ne méritais pas de promotion, alors que le nombre d’heures ne change pas l’investissement que l’on peut avoir pour son travail. Je travaille encore beaucoup aujourd’hui, mais j’essaye de ne pas me laisser manger par mon entreprise. Il faut se mettre en tête que ce n’est pas parce qu’on passe 15h par jour à travailler dans son entreprise qu’elle va fonctionner. Je trouve donc ce projet très beau car il met en lumière une diversité de profils, de femmes et d’activités très intéressantes. »

Claire a été accompagnée par Initiative Charente-Maritime. En 2024, elle a remporté un prix au salon de l'agriculture.

 

 

Margaux Chalas

 

 

Margaux Chalas a ouvert don food truck "La Cale Sèche" à Limoge en juin 2021. Après avoir débuté avec un bac scientifique, elle s'est formée en cuisine française à Paris, décrochant son CAP. Son parcours l'a menée des restaurants étoilés de la Rochelle, ou elle est devenue marin en 2015, obtenant les diplômes de marin puis de capitaine de bateau. Elle a ensuite travaillé avec la fondation "Ocean 71", rebaptisée "Octopus Fondation", avant de devenir intendante pour "Race For Water" en Suisse. Après trois ans passés entre mer et bateau, jusqu'à Hong Kong, elle a réalisé son rêve en ouvrant son propre food truck spécialisé dans les produits de la mer.

Quels conseils donneriez-vous aux femmes qui souhaitent se lancer dans le monde de l’entrepreneuriat ? 

« Il faut se préparer, surtout si on travaille avec des hommes mais aussi du regard extérieur. J’ai travaillé avec mon conjoint la première année et j’avais beaucoup de clients qui pensaient que c’était lui le patron. En tant que femme, il faut qu’on fasse nos preuves et si on sait ce qu’on fait, je pense que tout est réalisable ». 

Que pensez-vous de ce projet ?

« Je trouve ça très bien si cela peut faire tomber quelques idées reçues et des préjugés sur les femmes entrepreneures, mais aussi motiver d’autres femmes à s’engager. Personnellement, je ne me sens pas plus faible qu’un homme et je ne m’empêche pas de travailler et de me lancer lorsque j’ai une idée. » 

Margaux a été accompagnée par Initiative Charente Maritime

 

Manon Picot

Manon Picot est une entrepreneuse qui a repris la librairie indépendante Lilosimages à Angoulême avec son associée Anaïs Combeau. C’est une librairie qui a 38 ans, c’est également la plus ancienne de la ville. Manon est libraire depuis 14 ans. Elle a d’ailleurs fait des études en métier du livre, spécialité librairie. Pendant 10 ans, Manon a travaillé à la librairie du musée de la Bande dessinée à Angoulême. 

Votre métier représente-t-il une vraie passion pour vous ?  

« Oui, c’est indissociable pour les libraires. Le livre n’est pas un produit comme les autres, il nécessite beaucoup d’engagements et de sens pour le porter au quotidien. Pour pouvoir conseiller au mieux mes clients, je lis beaucoup, environ 130 à 140 livres par an. C’est un investissement personnel considérable. »

Quelle est votre plus grande fierté dans votre travail ?

« Ma plus grande fierté est d’avoir réussi à faire émerger un modèle de librairie de nouvelle génération. La démarche que l’on a au sein de Lilosimages est une démarche radicale, qui tend à pouvoir proposer la défense des titres et des catalogues avec plus d’exigence. On a vraiment réussi à amorçer la pérennisation d’un modèle ce qui est vraiment une très grande fierté. » 

Manon a été accompagnée par le Initiative Charente.

 

 

Sabine Françoise

 

Sabine Françoise est une entrepreneuse de 40 ans qui a décidé de se lancer à son compte en tant que taxi électrique dans le Lot-et-Garonne en septembre 2022. Après 17 ans en tant qu’ambulancière, elle décide de prendre un nouveau départ.

Quelle est votre plus grande fierté dans votre travail ?

« J’ai plusieurs grandes fiertés dans mon travail, je dirais que je suis fière d’être allée jusqu’au bout de ce que je voulais, d’avoir tenue le coup et d’en être arrivée là ». 

Quels conseils donneriez-vous aux femmes qui souhaitent se lancer dans le monde de l’entrepreneuriat ? 

« Si vous avez des rêves, des objectifs, des projets qui tiennent la route pour vous, foncez ! Vous en serez que satisfaites. Pour ma part, j’ai eu beaucoup de questions et jusqu’à la dernière minute je n’étais pas sûre de tenir le coup, mais je me suis fait accompagner. Aujourd’hui, je ne regrette absolument pas ! »

Sabine a été accompagnée par Initiative Lot-et-Garonne.

 

 

 

 

Jessica Barbossa

 

Jessica Barbosa est une jeune entrepreneuse qui s’est lancée dans le monde des travaux en tant que courtière avec la « Maison des Travaux ». Jessica est passionnée par son métier. Aujourd’hui, elle travaille avec énormément d’artisans et ses clients sont toujours satisfaits de son travail. 

Quel chemin vous a amené à faire ce métier ? 

« Je me suis naturellement tournée vers ce métier parce que je suis issue d’une famille qui travaille dans le bâtiment donc j’ai de bonnes connaissances du secteur depuis mon enfance. C’était un métier qui allait de soi, c’était la suite logique puisque je baignais dedans et j’avais déjà le réseau professionnel et les connaissances techniques. »

Quelle est votre plus grande fierté dans votre travail ?

« Aujourd’hui, ma plus grande fierté c’est l’ouverture de l’agence depuis quelques mois sur Bordeaux. Ensuite, c’est de pouvoir agrandir un petit peu plus nos équipes pour se développer toujours plus ; mais la plus grande fierté de mon métier ça va être l’accompagnement que je fais auprès de chaque particulier qui désire faire des travaux ».

Jessica a été accompagnée par Initiative Gironde.

 

 

 

Emma Damen

 

Emma Damen est une jeune entrepreneuse coach sportive depuis 2012, qui a crée sa salle de sport, de boxe et de CrossFit dans les Pyrénées il y plus d’un an. 

Pourquoi êtes-vous passée du monde salarial au monde entrepreneurial ?

« J’ai toujours été salariée et auto-entrepreneuse, j’avais les 2 statuts, mais ça faisait longtemps que je voulais quitter le salariat. J’avais envie de pouvoir prendre mes propres décisions, d’être libre sur pas mal de choses et puis d’avoir  mes propres valeurs dans mon métier ». 

Votre meilleur souvenir en tant qu'entrepreneure ?  

« C’était les un an de la salle que l’on a fêté il n’y a pas si longtemps. J’ai découvert toute la communauté que j’ai créé autour de mon projet et des gens super contents de participer à ça. Puis, les premiers adhérents aussi c’était super c’était une belle émotion aussi. »

Emma a été accompagnée par le réseau Initiative Béarn.

 

 

 

 

Gwenëlle Autexier

Gwenaëlle Autexier est une entrepreneuse de 39 ans qui vit à Poitiers avec son mari et ses 3 enfants. Son domaine d’activité est le service à la personne spécialisé dans la garde d’enfants à domicile, et le soutient scolaire du CP à la troisième.

Ses journées ne sont jamais rythmées de la même manière. Elle peut démarrer sa journée au bureau à 9h si tout se passe bien, mais aussi à 4h ou 6h du matin si une de ses collaboratrices est malade et qu’il faut la remplacer. « Je regarde ensuite mon logiciel avec le planning de la journée, puis j’organise le calendrier, je m’occupe des relations avec les parents. Ensuite, je réalise des bilans avec les salariés, les factures, les payes, la comptabilité, l’accompagnement des enfants : j’ai plusieurs casquettes tout au long de ma journée. Enfin, je ferme l’agence vers 18h et je rentre chez moi. »

Quels conseils donneriez-vous aux femmes qui souhaitent se lancer dans le monde de l’entrepreneuriat ? 

« On peut avoir des a priori sur l’entrepreneuriat comme le fait qu’entreprendre c’est surtout pour les hommes, on se demande si on va être capable, moi j’ai eu très peur. Pour mon exemple, j’avais peur mais très envie. J’étais entouré de femmes au niveau de la banque, de l’entreprise, mon expert-comptable, le Réseau Initiative Vienne, et ça m’a aidé. Cela m’a conforté dans mon choix. Je me rends compte autour de moi, que beaucoup de femmes approchant la quarantaine comme moi, ont envie de changer de vie, de tester autre chose et se lancer dans l’entrepreneuriat. »

Gwenaelle a été accompagnée par le réseau Initiative Vienne.

 

Séverine Bry

 

Séverine Bry est une agricultrice de 46 ans qui vit à Saint-Vaury dans la Creuse avec son mari et ses 3 enfants. Depuis janvier 2022, cette femme entrepreneuse s’est lancé dans le domaine de l’agriculture.

Quel chemin vous a amené à chosir ce secteur d'activité ?

« À la base, je n’étais pas du tout dans le domaine agricole, mais après la naissance de mes derniers enfants, j’ai rejoint mon mari en tant que conjointe collaboratrice. Je me suis pris de passion pour l’agriculture et j’ai appris à connaître ce domaine. Nous avons maintenant grand espoir avec mon mari que notre fille nous rejoigne en septembre 2023 ».

Quelle est votre plus grande fierté aujourd'hui dans votre métier ?

Séverine et son mari font tout eux-mêmes et vendent leur production en vente directe. « Je fais tout de A à Z, on fait naître nos porcelets, on les engraisse et ensuite les consommateurs peuvent manger ma production en vente directe ». 

Quel conseil donneriez-vous à une femme qui souhaite entreprendre ?

« Osez ! » C’est le mot clef de Séverine dans sa réussite professionnelle aujourd’hui, qui se bat au quotidien pour les femmes notamment dans le domaine agricole. 

Sévrine a été accompagnée par Initiative Creuse.

 

 

Karine Loiseau

Depuis 2015, Karine Loiseau, son mari et leurs enfants ont quittés leur vie en région parisienne pour reprendre l’entreprise familiale Pastels Girault dans le Périgord. 

Votre métier représente t-il une vraie passion pour vous ?

« Oui, je pense que cela doit être le cas pour beaucoup d’entrepreneures, mais je pense que je ne tiendrais pas sans la passion. C’est un métier assez magique puisqu’on fabrique des couleurs et cela plaît beaucoup aux gens. Nous avons un produit de grande qualité.»

Quel conseil donneriez-vous à une femme qui souhaite entreprendre ?

« Ne vous posez pas trop de questions, c’est un peu bateau mais même si parfois c’est dur, finalement l’entrepreneuriat c’est beaucoup de bonheur. Je pense qu’aujourd’hui c’est soit on reste sur le bord de la route, soit on monte dans le train pour réussir. Il faut s’accrocher et se retrousser les manches, mais cela en vaut la peine ».

 Karine a été accompagnée par Initiative Périgord.

 

 

Maud Fleury 

 

Maud Fleury est à la tête de deux agences d’intérim sous l’enseigne Temporis depuis 6 ans à Limoges, et Saint-Yrieix-la-Perche dans le département de la Haute-Vienne. Son parcours professionnel est très enrichissant pour en arriver jusqu’ici. Aujourd’hui, la plus grande fierté de Maud dans son travail est son équipe et le travail qu’elle réalise. 

Quel conseil donneriez-vous à une femme qui souhaite entreprendre ?

« Bien s’entourer notamment de professionnels comme un comptable, un banquier, ou encore un avocat. Il faut avoir confiance et trouver le bon interlocuteur. Il ne faut surtout pas hésiter à se faire accompagner par des professionnels de l’entreprise pour bien réussir ». 

Pourquoi avez-vous choisi de participer à ce projet ?

« Aujourd’hui en tant que cheffe d’entreprise, je remarque qu’il y a une majorité d’hommes, ce qui est dommage. Je pense que le monde de la création ou de la reprise d’entreprise fait un peu peur, d’autant plus si on est une femme car c’est un milieu considéré comme masculin. Pour moi, il est important de promouvoir la réussite des femmes, car on est capable de réussir autant que les hommes ».

 Maud a été accompagnée par Initiative Haute-Vienne

 

 

 

 

Alice Shaw

Alice Shaw est une entrepreneuse qui a fondé l’entreprise Vinéa énergie. Après avoir travaillé 10 ans dans le milieu du vin comme caviste ou assistante administrative pour un négociant, Alice a décidé de créer une activité ayant notamment pour objectif d’arrêter de brûler les pieds de vignes et ainsi de limiter les émissions de CO2. 

Quel conseil donneriez-vous à une femme qui souhaite entreprendre ?

« Le plus gros conseil que je peux  donner c’est de se considérer comme une entrepreneure et ne pas faire la différence parce qu’on est une femme car on est sur le même pied d’égalité et donc nous avons les mêmes obligations, mais surtout les mêmes droits que les hommes ». 

Que pensez-vous ce ce projet ?

« Je pense que c’est très chouette de donner l’occasion de mettre la lumière sur l’entrepreneuriat au féminin dans la région Nouvelle-Aquitaine. C’est aussi l’occasion de rencontrer pleins de belles personnes ». 

Alice a été accompagnée par Initiative Gironde.

 

 

 

 

Marie Dupeux

 

Depuis plus d’un an, Marie Dupeux a décidé de changer de vie et a ouvert son atelier de pâtisseries dans les Deux-Sèvres.  Ce métier représente une réelle passion pour elle, qui à la base n’était pas du tout dans le monde de la pâtisserie et a tout appris par elle-même. Son objectif est de partager sa passion avec un grand nombre de personnes, c’est pour cela qu’elle a décidé de donner des cours de pâtisseries.

Quel conseil donneriez-vous à une femme qui souhaite entreprendre ?

« Il ne faut pas avoir peur. Ce n’est pas parce qu’on est une femme, qu’on est moins compétente loin de là. Nous sommes capables de gérer plusieurs choses en même temps. On a souvent un filet de protection qui nous empêche de nous lancer, mais il ne faut pas hésiter à le faire. »

Que pensez-vous ce ce projet ?

« Je trouve que c’est très bien aujourd’hui de mettre les femmes en lumière pour prouver que les femmes sont capables de se lancer dans l’entrepreneuriat et qu’il y a un vrai réseau féminin auquel se raccrocher et et d’autres femmes avec qui se serrer les coudes. Cela permet aussi de mettre en avant les nouveaux entrepreneurs et entrepreneuses, et cela aide au développement des entreprises ». 

 Marie a été accompagnéea par Initiative Deux-Sèvres.

 

Krisztina Perecsenyi

 

Krisztina Perecsenyi est une entrepreneuse tapissière d’origine hongroise, qui vit en France depuis 2004. À la base, Krisztina a commencé par faire des études en mécanique agricole, puis elle est partie aux États-Unis et en Australie afin de trouver du travail. En Australie elle rencontre son mari, et le suit en France, là où elle découvre le métier de tapissière. 

Quelle est votre plus grande fierté dans votre travail ?

La plus grande fierté de Krisztina est d’être toujours là aujourd’hui car les débuts n’étaient vraiment pas évidents pour elle. Elle ne connaissait ni le métier de tapissière, ni celui de cheffe d’entreprise. « Je ne connaissais rien au niveau des fournisseurs, des devis, des factures, … Cela fait 5 ans que j’ai repris l’entreprise et c’est ma plus grande fierté. » 

Quel conseil donneriez-vous à une femme qui souhaite entreprendre ?

« Surtout, il ne faut pas avoir peur, moi j’ai souvenir qu’au début j’ai eu peur. Je me demandais si j’allais réussir. Il faut juste regarder devant soit, et faire petit à petit tous les jours pour apprendre et aller de l’avant.

Krisztina a été accompagnée par Initiative Corrèze.

 

 

Béatrice Chauffour

  

Béatrice Chauffour est à la tête de l’entreprise Avilachaud, spécialisée dans l’aménagement et la rénovation de remorques.« Le fil conducteur de mon entreprise c’est le travail du métal et de la carrosserie industrielle ; c’est-à-dire qu’on répare les véhicules mais on fabrique et aménage également des remorques sur-mesure. Nous faisons également des portails, des gardes-corps, on répare des bens agricoles ».

Pourquoi êtes-vous passée du monde salarial au monde entrepreneurial ?

Béatrice travaillait beaucoup en région parisienne, puis à Lyon elle rencontre son mari.

Leur relation était donc à distance pendant plusieurs années jusqu’au jour où Béatrice en a eu marre et a souhaité trouver un métier plus proche de son mari et sa famille. 

Quelle est votre plus grande fierté dans votre travail ?

La plus grande fierté de Béatrice dans son travail aujourd’hui est de voir que cela fonctionne « financièrement et humainement ». Son entreprise se développe de plus en plus, ce qui lui permet d’obtenir de nouveaux clients chaque jour. « Chaque année, j’essaye de trouver des petits axes de développement pour l’entreprise comme un service de création de cartes grises, des nouveaux partenariats avec les clients ou encore un atelier de flexible hydraulique ».

 Béatrice a été accompagnée par Initiative Corrèze.

 

Charlotte Blinet

 

Charlotte Blinet est une jeune entrepreneuse de 24 ans qui a ouvert sa boucherie/charcuterie il y a deux ans dans la Creuse. Son compagnon et elle, ont également un camion itinérant pour faire des tournées dans les communes aux alentours. « J’ai commencé à 15 ans par un BP en charcuterie, j’ai obtenu un brevet professionnel en charcuterie.

J’ai travaillé 2 ans en tant qu’ouvrière pour ensuite ouvrir mon magasin avec mon compagnon ».« On ouvre le magasin à 8h, je fais le pâté et le saucisson et mon compagnon prépare la viande et après on vend toute la journée ». 

Quel conseil donneriez-vous à une femme qui souhaite entreprendre ?

« Il faut y aller, il n’y a pas de raison que ça ne fonctionne pas. »

Charlotte a été accompagnée par Initiative Creuse.

 

 

 

 

 

Emilie Deslandes

 

En 2018, Émilie Deslandes a repris l’entreprise familiale SARL Deslandes avec son frère, une entreprise spécialisée dans la prestation de services agricoles. Ils sont également constructeurs de matériels agricoles et fabriquent leur propre marque. À la base, Émilie est issue du milieu de l’hôtellerie/restauration.

Ce métier représente t-il une vraie passion pour vous ?

« Oui, il n’y a pas un jour qui se ressemblent et je vais embaucher tous les jours dans la bonne humeur. Il y a beaucoup de challenges à relever donc c’est vraiment très intéressant. Tous les jours sont différents, je peux aller sur le terrain, faire de la logistique pour la prestation de service par exemple ou alors je peux partir en voyage à l’étranger pour voir des fournisseurs ; ou encore rester dans mon bureau pour faire des prévisionnels financiers. Aujourd’hui, nous sommes 16 à travailler dans l’entreprise. »

Que pensez-vous ce ce projet ?

 « Je trouve que ce projet est super, car il met en lumière l’entrepreneuriat des femmes. Cela peut permettre de lever les freins de certaines femmes qui souhaitent se lancer. Si ce projet donne envie à des femmes de se lancer, ça sera pari gagné ». 

Emilie a été accompagnée par Initiative Charente.

 

 

Marceline Smecteck

Marceline Smecteck est une entrepreneuse fleuriste depuis 10 ans à Bordeaux et agricultrice à la tête de la ferme florale « Au Champ Tigré » en Dordogne. Elle vend des fleurs à sa boutique, mais elle organise également la décoration pour de nombreux évènements comme des mariages. 

Ce métier représente t-il une vraie passion pour vous ?

Marceline et son mari, produisent des fleurs sous les labels « Fleurs de France et Plante Bleue ». Leur philosophie est de répondre à une demande croissante des clients d’acheter des fleurs qui ont été cultivées en respectant l’environnement et à proximité de chez eux. 

Cela répond également à une demande de société plus globale qui est de respecter la nature. La stratégie est de produire une cinquantaine de fleurs tout en se concentrant sur quelques variétés à fort potentiel de production et commercial. Ils vendent à des fleuristes, des grossistes mais aussi directement aux particuliers. 

La boutique de Marceline, est un avantage considérable qui lui permet d’écouler des volumes de fleurs importants. 

Marceline a été accompagnée par Initiative Périgord.